L’histoire du domaine remonte à Jules Lafon, celui-ci abandonne en 1940 ses fonctions au Barreau de Dijon pour se consacrer pleinement à la vie du domaine viticole. René Lafon ensuite, petit-fils de Jules et père de Dominique, a su conserver l’héritage avec la mise en bouteille d’une grande partie de la récolte dès 1961, avant que Dominique lui-même ne reprenne les rênes pour en faire ce qu’il est aujourd’hui ; un fleuron de la Côte de Beaune.

Les 16 hectares se répartissent entre Meursault, Volnay, Chassagne-Montrachet et Monthélie, avec autant de crus poétiques : Perrières, Clos de la Barre, Montrachet, Santenots…
Le domaine travaille ses vignes dans le plus strict respect de l’environnement avec une reconnaissance bio et biodynamie depuis 1998 avec par exemple des labours à cheval, une sélection massale issue de vieilles vignes, aucun engrais ne pénètre les vignes mais uniquement du compost naturel.Du côté des chardonnay, le pressurage est long, environ 3 heures pour une extraction des jus délicate. S’en suit un débourbage à froid de 24 heures avant une fermentation naturelle et spontanée en fut, dans une cave fraîche, donc une fermentation longue, entre 3 à 4 mois.
Les contrôles sur le vin se font sur chaque fût pour une prise de décision précise.

Les pinots noirs quant à eux sont refroidis à environ 14 degrés avant une macération de 15 à 20 jours en cuve. Aucune vendange entière mais de grandes précautions prises afin que les baies restent entières et que le jus et les tanins soient libérés progressivement.
Après le temps de macération et de fermentation en cuve les raisins sont pressés avec grande douceur et rapidité, pour un vin de presse qui peut tout de suite rejoindre le vin de goutte.
Les vins seront élevés pendant 18 à 22 mois ; la patience fait les plus grands vins.

La fille de Dominique, Léa, ainsi que son cousin Pierre, ont rejoint l’aventure en 2019. La relève est donc assurée.